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27/03/2017

J'y serai !

Hello,

Il est à constater que le "social-libéralisme" ambiant a renforcé les libéraux. Et parmi eux, bon nombre de dirigeantEs de grandes entreprises qui n’hésitent plus à s'affranchir du dialogue social, ni de la négociation, même si ces deux termes figurent en bonne place dans bon nombre de déclarations creuses de ces mêmes dirigeantEs.

C'est ainsi, qu'à la SNCF, par exemple, on assiste à une recrudescence des discriminations, notamment syndicale.
Le climat délétère de l'entreprise qui entame sa quinzième année consécutive de restructuration afin de coller aux préconisations de Bruxelles, validées par les différents gouvernements qui se sont succédés, se traduit, en partie, par une réaction défensive/offensive de certainEs cadres.

Beaucoup de ces cadres, lasséEs par les incalculables revirements et changements d'orientations incompréhensibles de l'entreprise "publique", pas toujours favorables aux méthodes pratiquées, misES en difficulté vis-à-vis de leurs équipes, accabléEs par les pressions trouvent refuge et sécurité dans un autoritarisme déplacé.

IElLEs sont non seulement mal au travail, mais entraînent "leurs" agents dans leur malaise. La moindre revendication de la part de ces dernierEs représente alors un embryon de contestation qu'il faut mater dans l'oeuf. Et les premierEs à subir sont évidemment les représentantEs syndicaLEux.


Pour tenter de mettre un frein à cette situation, les organisations syndicales CGT, FO et SUD-Rail appellent à une mobilisation à la gare de Paris-St-Lazare le mercredi 29 mars '17 à partir de 12h30 Cour de Rome.

2017-03-20 - Tract intersyndical 29 mars-page-001.jpg

20/03/2017

Et voilà....

Hello,
Voilà, depuis vendredi soir les candidatEstéléchargement.jpg à la Présidentielle sont connuEs..... Quatre candidatEs de gauche (Arthaud, Poutou, Hamon et Mélenchon), cinq de la droite radicale (Cheminade, Fillon, Le Pen, Asselineau, et Dupont-Aignan) et deux de centre-droit (Macron et Lassalle).
Cette année, les questions écologiques sont centrales à gauche et dans la population.
C'est une grande victoire des écologistes qui jouent le rôle de lanceurs d'alerte depuis la candidature de René Dumont en 1974.
Néanmoins, 2017 est la première élection présidentielle depuis plus de quarante ans qui ne verra pas unE candidatE issuE d'un parti écologiste briguer les suffrages des françaises et des français.
Considérant la conjoncture, et évaluant les risques importants d'alternance
 à droite, voire pire, Yannick Jadot, candidat des écologistes a pris la responsabilité de tenter un rassemblement à gauche qui aurait pu assurer la présence d'un candidat de gauche au second tour.
Ce large rassemblement n'a toutefois pas encore réussi totalement puisque deux candidats se font la course des ego, vraisemblablement pour savoir qui virera en tête pour espérer tirer les marrons du feu d'une très probable recomposition des forces de la gauche après la présidentielle.

Cette vision dépassée et égocentrique de la politique, qui ne servira pas les françaises et les français le soir du 23 avril hypothèque grandement les chances d'une victoire de la vraie gauche le soir du 7 mai.

C'est regrettable.

Toutefois, les écologistes peuvent être fierEs que le candidat qu'ELLES/ils s'étaient choisiEs a eu la bonne idée de s'effacer, montrant ainsi aux françaises et aux français que la chose publique, que la défense du bien commun ne passent pas, quand on fait de la politique autrement, par la sempiternelle compétition des ego.