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03/04/2017

Et si on parlait de démocratie ?

 
Après avoir laissé passer une semaine, il me reste toujours ce sentiment de colère, de dépit, de découragement et surtout de grosse déception face au déroulement du dernier conseil municipal de Tourcoing.
De quoi parlé-je ? De cette façon condescendante, sinon méprisante, qu'utilise le maire (4è Vice-Président de la Métropole Européenne de Lille (MEL), 2è VP de la Région, Président des LR du Nord, ancien député, ancien directeur de campagne et Porte-Parole de NSarkozy, ...) quand il s'adresse aux oppositions.
 
Je ne cautionnais d'ailleurs pas plus l'ancien maire quand il pratiquait de la sorte, et même si GDarmanin peut y trouver une certaine revanche, je considère toujours cette pratique comme ne faisant pas grandir la démocratie.
 
En effet, dans l'état actuel du mode de scrutin, la liste arrivée en tête au 2è tour des élections remporte environ 75% des sièges ; c'est dire si les projets du maire ont peu de risques de se faire retoquer !
 
Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) impose un délai de 5 jours francs entre la convocation des éluEs (à domicile ou une autre adresse au choix de l'éluE) et la date du Conseil Municipal. Ainsi, la convocation pour le CM du 27 mars pouvait être datée du mercredi 23. Les éluEs de l'opposition, compte tenu des délais d'acheminement du courrier ont pu être avertiEs de l'ordre du jour le 24 ou le 25. Ce qui laisse peu de temps, en fonction des agenda de chacunE, pour se réunir et préparer cette réunion, alors que la majorité dispose de tout le temps d'élaboration du texte, de présentation en Conseil d'Administration (uniquement des éluEs de la majorité) puis en commission pour s'imprégner de chaque délibération.
 
Déjà en position de force numérique, puis de connaissance des dossiers il est donc assez malvenu par le maire d'utiliser la condescendance dans le but de discréditer aux yeux du public, l'opposition.
 
Dans ce sens, il me semble que la proportionnelle intégrale résoudrait une bonne partie des écueils de cette "pseudo-démocratie".
 
Les électRICEeurs seraient exactement représentéEs en fonction de leur suffrage, les forces de l'opposition et de la majorité seraient plus équilibrées, et, le vote des délibérations devrait plus souvent faire l'objet d'un consensus.
L'opposition, serait donc de fait, mieuxDarmanin-fillon.jpg respectée.

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