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20/03/2017

Et voilà....

Hello,
Voilà, depuis vendredi soir les candidatEstéléchargement.jpg à la Présidentielle sont connuEs..... Quatre candidatEs de gauche (Arthaud, Poutou, Hamon et Mélenchon), cinq de la droite radicale (Cheminade, Fillon, Le Pen, Asselineau, et Dupont-Aignan) et deux de centre-droit (Macron et Lassalle).
Cette année, les questions écologiques sont centrales à gauche et dans la population.
C'est une grande victoire des écologistes qui jouent le rôle de lanceurs d'alerte depuis la candidature de René Dumont en 1974.
Néanmoins, 2017 est la première élection présidentielle depuis plus de quarante ans qui ne verra pas unE candidatE issuE d'un parti écologiste briguer les suffrages des françaises et des français.
Considérant la conjoncture, et évaluant les risques importants d'alternance
 à droite, voire pire, Yannick Jadot, candidat des écologistes a pris la responsabilité de tenter un rassemblement à gauche qui aurait pu assurer la présence d'un candidat de gauche au second tour.
Ce large rassemblement n'a toutefois pas encore réussi totalement puisque deux candidats se font la course des ego, vraisemblablement pour savoir qui virera en tête pour espérer tirer les marrons du feu d'une très probable recomposition des forces de la gauche après la présidentielle.

Cette vision dépassée et égocentrique de la politique, qui ne servira pas les françaises et les français le soir du 23 avril hypothèque grandement les chances d'une victoire de la vraie gauche le soir du 7 mai.

C'est regrettable.

Toutefois, les écologistes peuvent être fierEs que le candidat qu'ELLES/ils s'étaient choisiEs a eu la bonne idée de s'effacer, montrant ainsi aux françaises et aux français que la chose publique, que la défense du bien commun ne passent pas, quand on fait de la politique autrement, par la sempiternelle compétition des ego.

27/09/2016

Quand la justice s'acharne ...

Amiens sous le soleil.
Blotti à l'ombre protectrice de la cathédrale, le Palais de Justice se réveille. Dans son ventre, des combattants de la solidarité, penauds et surtout surpris de se retrouver jugés pour un combat qu'on pourrait penser universel.
Sous le kiosque qui lui fait face, une animation colorée de dizaines de militantes et militants bien déterminés à soutenir Arnaud et 4 étudiants convoqués ce matin devant le tribunal pour avoir manifesté contre la loi travail.
Qu'ont-ils fait de si répréhensible ces militants de la justice sociale ?
Ils ont mêlé leur colère à celle du million de citoyens qui combattent cette loi de recul social.
Un palais de justice gardé par une dizaine de policiers en arme, qui empêchent l'accès à la salle d'audience prétextant une affluence trop importante; "On nous a autorisé l'accès à une vingtaine de personnes, qui sont déjà entrées...". Pourtant, sauf quelques rares cas de huis-clos, la justice républicaine est publique. Une nouvelle dérive de nos institution suite à la banalisation de l'Etat d'Urgence.
Vers 16h, le verdict tombe pour notre camarade; relaxe concernant les faits l'opposant à la SNCF (une occupation des voies jamais prouvée), 6 mois de prison avec sursis et 67 000€ d'amende solidaire avec les 4 étudiants. Arnaud est le seul salarié :(
On s'tonne de cette sévérité à l'égard de nos camarades si on se rappelle le saccage par la FNSEA du bureau de Dominique Voynet, alors ministre de l'environnement, resté impuni. La destruction volontaire par les routiers des portiques EcoTaxe... restée impunie. Les tonnes de lisier déversées devant les préfectures par la FNSEA.... resté impuni. Le blocage des villes par les patrons taxi.... Resté impuni. L'ouverture d'un bar clairement xénophobe au centre de Lille.... Accptée.
Par contre, on traduit devant les tribunaux ceux qui protègent les plus démunis, comme Jean-Luc Munro et son vélo, du collectif Roms de Lille ou comme Arnaud de SUD-Rail qui voulait protéger les salariés contre les mauvais coups fomentés par ce gouvernement complice du patronat.
Ecoeuré :(

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19/09/2016

Une nouvelle structure d'éducation populaire ferme à Tourcoing.

Un an après la fermeture du CUEEP à Tourcoing, une deuxième structure de formation permanente ferme à Tourcoing et sur la Métropole. L'Institut Lillois d’Éducation Permanente (ILEP) a fermé ses portes fin juillet rue Turenne. La structure, mise en liquidation judiciaire a aussi arrêté depuis peu son activité dans ses locaux de la place G.Lyon à Lille.

Ce sont 52 salariéEs qui vont rejoindre les rangs de Pôle Emploi au lendemain du jugement du Tribunal de Lille, le 26 septembre prochain.

Il est certain que la libéralisation du secteur de la formation n'a pas aidé ces structures para-publiques dont le financement est presque exclusivement assuré par des subventions.

Le rôle et l'implication des présidents de ces structures, presque toujours liés à un mandat politique, mettent en lumière les difficultés qu'éprouvent les mouvements d’Éducation Populaire à subsister face à la concurrence sauvage des organismes privés qui ont pour unique objectif la rentabilité.

Le Droit à la Formation à un coût accessible à toutes et tous, l'Humanisme, la Solidarité, sont des valeurs relevant pleinement du Service Public. L'aspiration à la construction collective d'un monde meilleur incluant chacune et chacun à son niveau ne saurait se substituer à la froide analyse comptable d'un service marchand.

Or, l'ILEP pouvait être sauvé.

Pourquoi Gilles Pargneaux, Député Européen PS et Président de l'ILEP, a-t-il accepté l'offre d'achat des locaux tourquennois la plus basse ? Il est question de 600 000€ alors qu'une offre bien plus importante à 900 000€ aurait été déclinée.

Quels liens existent-ils entre l'Institut Avicenne (nouveau propriétaire des locaux rue Turenne) et M. Pargneaux ?

Pourquoi M. Pargneaux a-t-il créé dans le secret une structure identique à l'ILEP, domiciliée au même endroit en juillet 2016 et restée une coquille vide jusqu'à sa dissolution – sous la pression de Pierre de Saintignon ? - en septembre 2016 ?

Le Groupe Local EELV Tourcoing & Environs / Vallée de la Lys soutient les 52 salariéEs de l'ILEP dans leur combat pour obtenir des réponses à ces questions et dénonce ce gâchis ; gâchis humain, gâchis social et gâchis des idéaux fondateurs de la gauche de progrès.