11/04/2017
Incendie La Linière - Grande-Synthe
Ce matin, mes pensées vont immédiatement aux personnes installées au Camp de la Linière à Grande-Synthe qui vient d'être détruit par un incendie criminel d'après la Préfecture.
Criminel, oui, car un incendie volontaire est inscrit comme crime (par opposition au délit) dans le droit français.
Criminel, oui, car quels qu'en soient les auteurs, ce geste est fait pour détruire, tuer.
Criminel, oui, car ces auteurs se sont attaqués à un des symboles de la République, l'accueil des réfugiéEs, gagné de haute lutte par le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, contre l'Etat, a priori plutôt réticent à l'installation de ce 1er camp humanitaire.
Alors aujourd'hui, oui, je pense à ces femmes, ces hommes, ces enfants qui ont une nouvelle fois tout perdu, je pense à Damien Carême et le collectif d'associations partenaires, je pense aux bénévoles qui voient leur travail anéanti par la bêtise, la rancoeur, les rivalités (dans l'état actuel des connaissances).
C'est effectivement criminel de détruire tant d'énergies positives à secourir ses semblables.
Alors, oui, en tant que député, je légiférerai pour un accueil digne et humain de touTEs les réfugiéEs, je légiférerai pour que des solutions humaines soient trouvées et pour que le pays offre un avenir à ces gens qui ont cru que le Pays des Droits de l'Homme répondrait à leur détresse.
Vous pouvez compter sur moi.
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03/04/2017
Et si on parlait de démocratie ?
18:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2017
J'y serai !
Hello,
Il est à constater que le "social-libéralisme" ambiant a renforcé les libéraux. Et parmi eux, bon nombre de dirigeantEs de grandes entreprises qui n’hésitent plus à s'affranchir du dialogue social, ni de la négociation, même si ces deux termes figurent en bonne place dans bon nombre de déclarations creuses de ces mêmes dirigeantEs.
C'est ainsi, qu'à la SNCF, par exemple, on assiste à une recrudescence des discriminations, notamment syndicale.
Le climat délétère de l'entreprise qui entame sa quinzième année consécutive de restructuration afin de coller aux préconisations de Bruxelles, validées par les différents gouvernements qui se sont succédés, se traduit, en partie, par une réaction défensive/offensive de certainEs cadres.
Beaucoup de ces cadres, lasséEs par les incalculables revirements et changements d'orientations incompréhensibles de l'entreprise "publique", pas toujours favorables aux méthodes pratiquées, misES en difficulté vis-à-vis de leurs équipes, accabléEs par les pressions trouvent refuge et sécurité dans un autoritarisme déplacé.
IElLEs sont non seulement mal au travail, mais entraînent "leurs" agents dans leur malaise. La moindre revendication de la part de ces dernierEs représente alors un embryon de contestation qu'il faut mater dans l'oeuf. Et les premierEs à subir sont évidemment les représentantEs syndicaLEux.
Pour tenter de mettre un frein à cette situation, les organisations syndicales CGT, FO et SUD-Rail appellent à une mobilisation à la gare de Paris-St-Lazare le mercredi 29 mars '17 à partir de 12h30 Cour de Rome.
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